Аскарик

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Аска́рик (лат. Ascaricus) — предводитель франков в IV веке.

Константин Великий пошёл походом на франков на Рейне и победил Аскарика в 306 или 307 году. О времени этих событий сложно судить точнее: известно лишь, что это произошло после смерти отца Константина Констанция I в июле 306 года и до появления панегирика 307 года, в котором, в отличие от панегирика 310 года, никаких имён не указано.

Вместе с Аскариком в плен был взят франкский король Мерогей. Их обоих бросили на растерзание диким животным в амфитеатре в Августе Треверорум (современный Трир). Немецкий историк Александр Демандт предполагает, что в амфитеатре содержали скорее медведей, чем львов, достать которых было сложно, а содержать — накладно[1]. О казни франкских вождей сообщается в анонимном панегирике Константину 310 года, в котором указаны имена обоих. О казни без указания имён также сообщал Евтропий в «Бревиарии от основания города[la]»[2]. Эпизод в амфитеатре также упоминается Назарием[3].

Иных сведений об Аскарике фактически не сохранилось. Возможно, он происходил из племени бруктеров. Согласно панегирику 310 года, франки нарушили договор с Римом и, воспользовавшись кончиной Констанция I в 306 году, вторглись на римские земли. Благодаря обнаруженным монетам, можно предположить, что они дошли до Соммы[4]. Константин остановил их на обратном пути к Рейну и впоследствии пошёл на франков походом, из мести разорив их земли. Победа императора Константина в первом самостоятельном походе всячески превозносилась в пропагандистских целях.

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Примечания

  1. Alexander Demandt: Die Spätantike. 2. Auflage, München 2007, S. 78
  2. Eutropius, Breviarium ab urbe condita 10,3.
  3. Panegyrici latini IV(10),16.
  4. Eugen Ewig: Die Franken und Rom (3.-5. Jahrhundert). Versuch einer Übersicht. In: Rheinische Vierteljahrsblätter. Band 71, 2007, S. 1-42, hier S. 5.

Литература

  • Eugen Ewig: Die Franken und Rom (3.-5. Jahrhundert). Versuch einer Übersicht. In: Rheinische Vierteljahrsblätter. Band 71, 2007, S. 1-42.
  • Erich Zöllner: Geschichte der Franken bis zur Mitte des sechsten Jahrhunderts. C. H. Beck, München 1970, ISBN 3-406-02211-1, S. 14.

Отрывок, характеризующий Аскарик

«Chere et excellente ami. Votre lettre du 13 m'a cause une grande joie. Vous m'aimez donc toujours, ma poetique Julie.
L'absence, dont vous dites tant de mal, n'a donc pas eu son influenсе habituelle sur vous. Vous vous plaignez de l'absence – que devrai je dire moi, si j'osais me plaindre, privee de tous ceux qui me sont chers? Ah l si nous n'avions pas la religion pour nous consoler, la vie serait bien triste. Pourquoi me supposez vous un regard severe, quand vous me parlez de votre affection pour le jeune homme? Sous ce rapport je ne suis rigide que pour moi. Je comprends ces sentiments chez les autres et si je ne puis approuver ne les ayant jamais ressentis, je ne les condamiene pas. Me parait seulement que l'amour chretien, l'amour du prochain, l'amour pour ses ennemis est plus meritoire, plus doux et plus beau, que ne le sont les sentiments que peuvent inspire les beaux yeux d'un jeune homme a une jeune fille poetique et aimante comme vous.
«La nouvelle de la mort du comte Безухой nous est parvenue avant votre lettre, et mon pere en a ete tres affecte. Il dit que c'etait avant derienier representant du grand siecle, et qu'a present c'est son tour; mais qu'il fera son possible pour que son tour vienne le plus tard possible. Que Dieu nous garde de ce terrible malheur! Je ne puis partager votre opinion sur Pierre que j'ai connu enfant. Il me paraissait toujours avoir un coeur excellent, et c'est la qualite que j'estime le plus dans les gens. Quant a son heritage et au role qu'y a joue le prince Basile, c'est bien triste pour tous les deux. Ah! chere amie, la parole de notre divin Sauveur qu'il est plus aise a un hameau de passer par le trou d'une aiguille, qu'il ne l'est a un riche d'entrer dans le royaume de Dieu, cette parole est terriblement vraie; je plains le prince Basile et je regrette encore davantage Pierre. Si jeune et accable de cette richesse, que de tentations n'aura t il pas a subir! Si on me demandait ce que je desirerais le plus au monde, ce serait d'etre plus pauvre que le plus pauvre des mendiants. Mille graces, chere amie, pour l'ouvrage que vous m'envoyez, et qui fait si grande fureur chez vous. Cependant, puisque vous me dites qu'au milieu de plusurs bonnes choses il y en a d'autres que la faible conception humaine ne peut atteindre, il me parait assez inutile de s'occuper d'une lecture inintelligible, qui par la meme ne pourrait etre d'aucun fruit. Je n'ai jamais pu comprendre la passion qu'ont certaines personnes de s'embrouiller l'entendement, en s'attachant a des livres mystiques, qui n'elevent que des doutes dans leurs esprits, exaltant leur imagination et leur donnent un caractere d'exageration tout a fait contraire a la simplicite chretnne. Lisons les Apotres et l'Evangile. Ne cherchons pas a penetrer ce que ceux la renferment de mysterux, car, comment oserions nous, miserables pecheurs que nous sommes, pretendre a nous initier dans les secrets terribles et sacres de la Providence, tant que nous portons cette depouille charienelle, qui eleve entre nous et l'Eterienel un voile impenetrable? Borienons nous donc a etudr les principes sublimes que notre divin Sauveur nous a laisse pour notre conduite ici bas; cherchons a nous y conformer et a les suivre, persuadons nous que moins nous donnons d'essor a notre faible esprit humain et plus il est agreable a Dieu, Qui rejette toute science ne venant pas de Lui;que moins nous cherchons a approfondir ce qu'il Lui a plu de derober a notre connaissance,et plutot II nous en accordera la decouverte par Son divin esprit.