Год баллад

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Год баллад (нем. Balladenjahr) — название 1797 года, которое ему дали Иоганн Гёте и Фридрих Шиллер в связи с их состязанием в написании баллад[1].

Состязание проходило в атмосфере дружелюбия и взаимопомощи. Гёте, имевший опыт в написании баллад, помогал Шиллеру, давал советы, подсказывал сюжетные ходы[1]. Так, в работе над балладой Шиллера «Ивиковы журавли» Гёте принял деятельное участие: дал ему тему, а после получения в письме первого варианта текста баллады подсказал Шиллеру, чтобы журавли появлялись дважды по ходу сюжета[2].

Баллады, написанные Гёте в рамках «года баллад»:

  • «Коринфская невеста» («Die Braut von Korinth»)
  • «Кладоискатель» («Der Schatzgräber»)
  • «Бог и баядерка» («Der Gott und die Bajadere»)
  • «Ученик чародея» («Der Zauberlehrling»)
  • «Легенда» («Legende»)
  • «Новый Павсис и его цветочница» («Der neue Pausias und sein Blumenmädchen»)

Баллады, написанные Шиллером в рамках «года баллад»:

  • «Ивиковы журавли» («Die Kraniche des Ibykus»)
  • «Перчатка» («Der Handschuh»)
  • «Кубок» (в переводе В.А.Жуковского, в оригинале — «Водолаз» — «Der Taucher»),
  • «Поликратов перстень» («Der Ring des Polykrates»)
  • «Рыцарь Тогенбург» («Ritter Toggenburg»)
  • «Путь к кузнице» («Der Gang nach dem Eisenhammer»)

По утверждению критиков, сюжеты баллад Шиллера 1797 года находятся «на грани реальности» и представляют собой «маленькую драму, в которой имеется сценическое пространство, диалог, напряженное динамичное действие, непредсказуемая развязка». Гёте в своих балладах «стремится постичь таинства мироздания, заглянуть в бездну», а также затрагивает любовные взаимоотношения. Часть его баллад 1797 года («Паж и дочка мельника», «Юноша и мельничный ручей», «Раскаяние дочери мельника») была написана под впечатлением от итальянского музыкального спектакля «Мельничиха»[2].

Одним из результатов «года баллад» стал толчок для развития в Европе балладного жанра[2].

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Примечания

  1. 1 2 Пронин, 2001, с. 180.
  2. 1 2 3 Пронин, 2001, с. 181.

Литература

  • Пронин В. А. Год баллад // Литературная энциклопедия терминов и понятий. — 2001. — С. 180-181.
  • Kiermeier-Debre J. Goethe & Schiller — Die Balladen. — München: Deutscher Taschenbuch Verlag, 2006. — ISBN 978-3-423-13512-2.

Отрывок, характеризующий Год баллад

L'absence, dont vous dites tant de mal, n'a donc pas eu son influenсе habituelle sur vous. Vous vous plaignez de l'absence – que devrai je dire moi, si j'osais me plaindre, privee de tous ceux qui me sont chers? Ah l si nous n'avions pas la religion pour nous consoler, la vie serait bien triste. Pourquoi me supposez vous un regard severe, quand vous me parlez de votre affection pour le jeune homme? Sous ce rapport je ne suis rigide que pour moi. Je comprends ces sentiments chez les autres et si je ne puis approuver ne les ayant jamais ressentis, je ne les condamiene pas. Me parait seulement que l'amour chretien, l'amour du prochain, l'amour pour ses ennemis est plus meritoire, plus doux et plus beau, que ne le sont les sentiments que peuvent inspire les beaux yeux d'un jeune homme a une jeune fille poetique et aimante comme vous.
«La nouvelle de la mort du comte Безухой nous est parvenue avant votre lettre, et mon pere en a ete tres affecte. Il dit que c'etait avant derienier representant du grand siecle, et qu'a present c'est son tour; mais qu'il fera son possible pour que son tour vienne le plus tard possible. Que Dieu nous garde de ce terrible malheur! Je ne puis partager votre opinion sur Pierre que j'ai connu enfant. Il me paraissait toujours avoir un coeur excellent, et c'est la qualite que j'estime le plus dans les gens. Quant a son heritage et au role qu'y a joue le prince Basile, c'est bien triste pour tous les deux. Ah! chere amie, la parole de notre divin Sauveur qu'il est plus aise a un hameau de passer par le trou d'une aiguille, qu'il ne l'est a un riche d'entrer dans le royaume de Dieu, cette parole est terriblement vraie; je plains le prince Basile et je regrette encore davantage Pierre. Si jeune et accable de cette richesse, que de tentations n'aura t il pas a subir! Si on me demandait ce que je desirerais le plus au monde, ce serait d'etre plus pauvre que le plus pauvre des mendiants. Mille graces, chere amie, pour l'ouvrage que vous m'envoyez, et qui fait si grande fureur chez vous. Cependant, puisque vous me dites qu'au milieu de plusurs bonnes choses il y en a d'autres que la faible conception humaine ne peut atteindre, il me parait assez inutile de s'occuper d'une lecture inintelligible, qui par la meme ne pourrait etre d'aucun fruit. Je n'ai jamais pu comprendre la passion qu'ont certaines personnes de s'embrouiller l'entendement, en s'attachant a des livres mystiques, qui n'elevent que des doutes dans leurs esprits, exaltant leur imagination et leur donnent un caractere d'exageration tout a fait contraire a la simplicite chretnne. Lisons les Apotres et l'Evangile. Ne cherchons pas a penetrer ce que ceux la renferment de mysterux, car, comment oserions nous, miserables pecheurs que nous sommes, pretendre a nous initier dans les secrets terribles et sacres de la Providence, tant que nous portons cette depouille charienelle, qui eleve entre nous et l'Eterienel un voile impenetrable? Borienons nous donc a etudr les principes sublimes que notre divin Sauveur nous a laisse pour notre conduite ici bas; cherchons a nous y conformer et a les suivre, persuadons nous que moins nous donnons d'essor a notre faible esprit humain et plus il est agreable a Dieu, Qui rejette toute science ne venant pas de Lui;que moins nous cherchons a approfondir ce qu'il Lui a plu de derober a notre connaissance,et plutot II nous en accordera la decouverte par Son divin esprit.