Пинакотека

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Пинакотека (фр. pinacothèque, от греч. πινακοθήκη, πίναξ — доска, картина и θήκη — хранилище) — у древних греков помещение для хранения живописных изображений.

Так называлось левое крыло пропилей афинского Акрополя, где находилось собрание картин, принесённых в дар богине Афине. В нескольких шестиколонных залах были собраны картины, написанные на досках, глиняные таблицы и другие произведения с росписью. Это собрание было открыто для посещения афинскими гражданами.

Ещё на рубеже III—II вв. до н. э. был составлен первый каталог этой пинакотеки, автором которого был Полемон Илионский. Кроме афинской подобные пинакотеки существовали и в других местах в Греции, например, в Герайоне — храме Геры на острове Самос.

Древние римляне использовали термин для обозначения комнаты, в которой находились произведения искусства.

Начиная с периода Ренессанса, название пинакотека стало использоваться для обозначения коллекций произведений живописи, открытых для публичного посещения. В наши дни пинакотеками называют картинные (художественные) галереи.



Известные пинакотеки

См. также

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Литература

Отрывок, характеризующий Пинакотека

«Depuis nos grands succes d'Austerlitz vous savez, mon cher Prince, писал Билибин, que je ne quitte plus les quartiers generaux. Decidement j'ai pris le gout de la guerre, et bien m'en a pris. Ce que j'ai vu ces trois mois, est incroyable.
«Je commence ab ovo. L'ennemi du genre humain , comme vous savez, s'attaque aux Prussiens. Les Prussiens sont nos fideles allies, qui ne nous ont trompes que trois fois depuis trois ans. Nous prenons fait et cause pour eux. Mais il se trouve que l'ennemi du genre humain ne fait nulle attention a nos beaux discours, et avec sa maniere impolie et sauvage se jette sur les Prussiens sans leur donner le temps de finir la parade commencee, en deux tours de main les rosse a plate couture et va s'installer au palais de Potsdam.
«J'ai le plus vif desir, ecrit le Roi de Prusse a Bonaparte, que V. M. soit accueillie еt traitee dans mon palais d'une maniere, qui lui soit agreable et c'est avec еmpres sement, que j'ai pris a cet effet toutes les mesures que les circonstances me permettaient. Puisse je avoir reussi! Les generaux Prussiens se piquent de politesse envers les Francais et mettent bas les armes aux premieres sommations.
«Le chef de la garienison de Glogau avec dix mille hommes, demande au Roi de Prusse, ce qu'il doit faire s'il est somme de se rendre?… Tout cela est positif.
«Bref, esperant en imposer seulement par notre attitude militaire, il se trouve que nous voila en guerre pour tout de bon, et ce qui plus est, en guerre sur nos frontieres avec et pour le Roi de Prusse . Tout est au grand complet, il ne nous manque qu'une petite chose, c'est le general en chef. Comme il s'est trouve que les succes d'Austerlitz aurant pu etre plus decisifs si le general en chef eut ete moins jeune, on fait la revue des octogenaires et entre Prosorofsky et Kamensky, on donne la preference au derienier. Le general nous arrive en kibik a la maniere Souvoroff, et est accueilli avec des acclamations de joie et de triomphe.