Ценин, Сергей Сергеевич

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Сергей Ценин
Имя при рождении:

Сергей Сергеевич Ценин

Место рождения:

Рязань, Российская империя

Профессия:

актёр

Театр:

Камерный театр Таирова;
Московский театр им. А. С. Пушкина

Награды:

Сергей Сергеевич Ценин (18 (30) сентября 1884, Рязань, Российская империя — 13 июня 1964, Москва, СССР) — русский советский актёр и режиссёр. Заслуженный артист РСФСР (1935).





Биография

В 1909 году Сергей Ценин окончил драматические курсы Малого театра и был принят в труппу Малого театра. Уехал в провинцию, играл в частных театрах под руководством Н. Н. Синельникова и Н. И. Собольщикова-Самарина (Ростов-на-Дону, Одесса, Харьков и др.).

Вернувшись в Москву, в 1914—1916 годах работал в Камерном театре А. Я. Таирова.

В 1917—1918 годах — актёр и режиссёр Киевской киностудии «Светотень».

В 1919—1922 годах — режиссёр Одесской киносекции Политотдела 4-й дивизии в Кинокомитете.

В 1919—1950 годах — в театре Таирова.

Ценин был одним из ведущих актёров Камерного театра, его сценические образы были выразительны, колоритны, комедийные роли отмечены мягким юмором[1].

После закрытия Камерного театра (1950 год) в том же помещении открылся Московский драматический театр имени А. С. Пушкина, куда Ценин и перешёл со многими актёрами труппы Таирова. Служил там в 1950-60-х годах.

Умер 13 июня 1964 года в Москве.

Работы в театре

Роли в кино

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Примечания

  1. [www.gumer.info/bibliotek_Buks/Culture/Teatr/_251.php Театральная энциклопедия]
  2. Театральная энциклопедия. Гл. ред. П. А. Марков. Т. 4 — М.: Советская энциклопедия, Нежин — Сярев, 1965, 1152 стб. с илл., 6 л. илл. (стб. 195—196)

Литература

  • Игнатов С., Актеры Камерного театра, «Театр и драматургия», 1935, ј 1

Ссылки

  • [www.gumer.info/bibliotek_Buks/Culture/Teatr/_251.php Театральная энциклопедия, автор М.Лифш]
  • [a-tremasov.ru/cenin-sergej-sergeevich Сергей Ценин в Авторском проекте Алексея Тремасова]

Отрывок, характеризующий Ценин, Сергей Сергеевич

«Chere et excellente ami. Votre lettre du 13 m'a cause une grande joie. Vous m'aimez donc toujours, ma poetique Julie.
L'absence, dont vous dites tant de mal, n'a donc pas eu son influenсе habituelle sur vous. Vous vous plaignez de l'absence – que devrai je dire moi, si j'osais me plaindre, privee de tous ceux qui me sont chers? Ah l si nous n'avions pas la religion pour nous consoler, la vie serait bien triste. Pourquoi me supposez vous un regard severe, quand vous me parlez de votre affection pour le jeune homme? Sous ce rapport je ne suis rigide que pour moi. Je comprends ces sentiments chez les autres et si je ne puis approuver ne les ayant jamais ressentis, je ne les condamiene pas. Me parait seulement que l'amour chretien, l'amour du prochain, l'amour pour ses ennemis est plus meritoire, plus doux et plus beau, que ne le sont les sentiments que peuvent inspire les beaux yeux d'un jeune homme a une jeune fille poetique et aimante comme vous.
«La nouvelle de la mort du comte Безухой nous est parvenue avant votre lettre, et mon pere en a ete tres affecte. Il dit que c'etait avant derienier representant du grand siecle, et qu'a present c'est son tour; mais qu'il fera son possible pour que son tour vienne le plus tard possible. Que Dieu nous garde de ce terrible malheur! Je ne puis partager votre opinion sur Pierre que j'ai connu enfant. Il me paraissait toujours avoir un coeur excellent, et c'est la qualite que j'estime le plus dans les gens. Quant a son heritage et au role qu'y a joue le prince Basile, c'est bien triste pour tous les deux. Ah! chere amie, la parole de notre divin Sauveur qu'il est plus aise a un hameau de passer par le trou d'une aiguille, qu'il ne l'est a un riche d'entrer dans le royaume de Dieu, cette parole est terriblement vraie; je plains le prince Basile et je regrette encore davantage Pierre. Si jeune et accable de cette richesse, que de tentations n'aura t il pas a subir! Si on me demandait ce que je desirerais le plus au monde, ce serait d'etre plus pauvre que le plus pauvre des mendiants. Mille graces, chere amie, pour l'ouvrage que vous m'envoyez, et qui fait si grande fureur chez vous. Cependant, puisque vous me dites qu'au milieu de plusurs bonnes choses il y en a d'autres que la faible conception humaine ne peut atteindre, il me parait assez inutile de s'occuper d'une lecture inintelligible, qui par la meme ne pourrait etre d'aucun fruit. Je n'ai jamais pu comprendre la passion qu'ont certaines personnes de s'embrouiller l'entendement, en s'attachant a des livres mystiques, qui n'elevent que des doutes dans leurs esprits, exaltant leur imagination et leur donnent un caractere d'exageration tout a fait contraire a la simplicite chretnne. Lisons les Apotres et l'Evangile. Ne cherchons pas a penetrer ce que ceux la renferment de mysterux, car, comment oserions nous, miserables pecheurs que nous sommes, pretendre a nous initier dans les secrets terribles et sacres de la Providence, tant que nous portons cette depouille charienelle, qui eleve entre nous et l'Eterienel un voile impenetrable? Borienons nous donc a etudr les principes sublimes que notre divin Sauveur nous a laisse pour notre conduite ici bas; cherchons a nous y conformer et a les suivre, persuadons nous que moins nous donnons d'essor a notre faible esprit humain et plus il est agreable a Dieu, Qui rejette toute science ne venant pas de Lui;que moins nous cherchons a approfondir ce qu'il Lui a plu de derober a notre connaissance,et plutot II nous en accordera la decouverte par Son divin esprit.
«Mon pere ne m'a pas parle du pretendant, mais il m'a dit seulement qu'il a recu une lettre et attendait une visite du prince Basile. Pour ce qui est du projet de Marieiage qui me regarde, je vous dirai, chere et excellente amie, que le Marieiage, selon moi,est une institution divine a laquelle il faut se conformer. Quelque penible que cela soit pour moi, si le Tout Puissant m'impose jamais les devoirs d'epouse et de mere, je tacherai de les remplir aussi fidelement que je le pourrai, sans m'inquieter de l'examen de mes sentiments a l'egard de celui qu'il me donnera pour epoux. J'ai recu une lettre de mon frere, qui m'annonce son arrivee a Лысые Горы avec sa femme. Ce sera une joie de courte duree, puisqu'il nous quitte pour prendre part a cette malheureuse guerre, a laquelle nous sommes entraines Dieu sait, comment et pourquoi. Non seulement chez vous au centre des affaires et du monde on ne parle que de guerre, mais ici, au milieu de ces travaux champetres et de ce calme de la nature, que les citadins se representent ordinairement a la campagne, les bruits de la guerre se font entendre et sentir peniblement. Mon pere ne parle que Marieche et contreMarieche, choses auxquelles je ne comprends rien; et avant hier en faisant ma promenade habituelle dans la rue du village, je fus temoin d'une scene dechirante… C'etait un convoi des recrues enroles chez nous et expedies pour l'armee… Il fallait voir l'etat dans lequel se trouvant les meres, les femmes, les enfants des hommes qui partaient et entendre les sanglots des uns et des autres!